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Femmes XX à pénis et hommes XY à vulve (13 octobre 2011)
Perte du sens de l'orientation
Communautarisme voté à l'unanimité du Conseil Municipal
Metz Magazine #29 d'octobre 2011 page 10
Ne manquez pas le cycle de conférences proposé dans le cadre de la Semaine « Enfance et genre : comment le sexisme vient aux enfants ? Des stéréotypes sexistes aux conséquences sociales et sociétales », du 21 au 25 novembre à l’Université Paul Verlaine-Metz et à l’IUFM de Montigny-lès-Metz.
Communiqué de presse qu'aurait pu expédier l'association Couleurs Gaies :
Couleurs Gaies vient d’être alertée par des citoyens de Metz sur l’ordre du jour surprenant, communiqué par la revue Metz Magazine dirigée par le maire de Metz Dominique Gros, du cycle de conférences à l'Université Paul Verlaine et à l'IUFM (organisme de formation des maîtres) de Montigny-lès-Metz. Au programme : la théorie du genre !
Couleurs Gaies s’interroge sur la pertinence d’aborder la question des ‘gender studies’ de manière totalement partisane dans un établissement public et laïque alors que ce sujet vient d’être l’objet d’une intense polémique politique au niveau national (cf. dernier communiqué de presse du Collectif LGBT de Lorraine en date du 9 septembre 2011 : http://couleurs.gaies.free.fr/PDF/cp-collectif-2011-09-11.pdf ).
Dans un souci d’équilibre, l’association vient de demander par courrier au maire de Metz d’inviter l'aumônerie catholique du lycée Fabert à un débat contradictoire sur la question du genre. Et pour être certaine d’être entendue, ses adhérents distribueront des tracts devant l'Université Paul Verlaine et l'IUFM de Montigny-lès-Metz pendant les 5 jours de conférence.
Communiqué de presse expédié par l'association Couleurs Gaies fin septembre sur le même sujet :
Couleurs Gaies vient d’être alertée par des élèves du lycée Fabert sur l’ordre du jour surprenant, communiqué par voix d’affichage, de la réunion de rentrée de l’aumônerie catholique de l’établissement. Au programme : la théorie du genre !
Couleurs Gaies s’interroge sur la pertinence d’aborder la question des ‘gender studies’ de manière totalement partisane dans un établissement public et laïque alors que ce sujet vient d’être l’objet d’une intense polémique politique au niveau national (cf. dernier communiqué de presse du Collectif LGBT de Lorraine en date du 9 septembre 2011 : http://couleurs.gaies.free.fr/PDF/cp-collectif-2011-09-11.pdf ).
Dans un souci d’équilibre, l’association vient de demander par courrier au chef d’établissement de l’inviter à un débat contradictoire sur la question du genre. Et pour être certaine d’être entendue, ses adhérents distribueront des tracts devant l’établissement vendredi 30 septembre, de 07h30 à 08h00.
Républicain Lorrain du 1 octobre 2011 :
Ils n’ont pas lésiné. Piqués au vif par le thème proposé par l’aumônerie catholique de Fabert pour sa réunion de rentrée — la théorie du genre — des membres de Couleurs gaies ont sorti le grand jeu de la provocation. Ils ont déboulé hier matin devant le lycée messin pour une distribution de tracs. Derrière un diable rouge, boa rose autour du cou, qui portait l’étendard arc-en-ciel de la communauté gay.
Voilà qui n’est pas passé inaperçu. C’est ce que voulait le Collectif lesbien, gay, bi et transsexuel. « On voulait interpeller de manière visuelle et humoristique, et amener les jeunes à réfléchir. » En terme d’esprit critique, les lycéens ont l’air déjà bien éveillés puisque ce sont eux qui ont appris à Couleurs gaies le thème de discussion choisi par l’aumônerie.
NB. il semble que le cycle de conférences bénéficie de gros moyens publics en comparaison de la conférence de l'aumônerie du lycée Fabert :
J'aimerais bien savoir combien coûtent ces conférences "partisanes" (comme le dit si bien Couleurs Gaies) ?
A suivre...
Marche des lesbiennes, gays, bi, trans
Théorie du gender : La négation de la réalité génétique de l'être humain
Appel aux Ministres contre l'enseignement du gender
Association pour un Nouveau Féminisme Européen
Il y a en ce moment, un lobby très puissant qui travaille à imposer une nouvelle vision de la personne humaine. La vision chrétienne de l’homme ayant été renvoyée dans la sphère privée alors qu’elle inspire fondamentalement l’humanisme occidental, un vide est apparu. Le lobby de la théorie du Gender contredit la droite raison et s’y opposer c’est défendre non seulement la loi naturelle mais aussi raison.
L’origine de la théorie du Gender
Les études du Genre sont nées dans les universités américaines où des chercheurs réfléchissaient à l’égalité homme femme en soutenant le mouvement féministe. Cette réflexion portait sur la domination masculine dans la société occidentale. Dans ce cadre, c’est Judith Butler (1), qui donne la définition classique du Gender, fondée sur le sexe biologique. Elle parle d’une construction sociale et culturelle au service de la domination de l’homme sur la femme. D’où sa proposition : s’affranchir de la nature pour sortir de l’oppression. Pour cela il est nécessaire de déconstruire le genre, la famille et la reproduction !
Les Gender studies sont apparues dans le débat international lors de la Conférence des Nations-Unies à Pékin sur la femme en 1995. Les mouvements féministes radicaux en ont fait le cadre porteur d’une société nouvelle où les comportements sexuels seraient enfin débarrassés de leurs « archaïsmes moraux et religieux », c'est-à-dire chrétiens, dans les pays où les droits de l’homme sont communément admis comme fondamentaux.
Depuis 1995, ces études font l’objet de recherches de plus en plus nombreuses et l'Institut d'Etudes Politiques (IEP) de Paris dispense la théorie du Gender à ses élèves : un cours obligatoire qui n’est pas de la sociologie, ni de la philosophie, ni de l’étude politique au sens strict.
Le contenu des théories du Gender
En fait, il y a dans l’intention de ceux qui réfléchissent à la théorie du Gender, la volonté de détruire le modèle social et anthropologique occidental pour le reconstruire tout autrement, au nom du progrès et de l’égalité. Cette négation du masculin et du féminin entraîne une nouvelle vision de l’humain, et donc une nouvelle norme de ce que l’on a le droit de faire ou de ne pas faire.
Les Gender studies affirment que le sexe biologique ne suffit pas à lui-même à déterminer le genre masculin ou féminin d’un individu qui est une construction sociale et culturelle. On ne peut pas choisir son sexe biologique mais on peut choisir son genre : il s’agit en fait de remplacer l’identité sexuelle (homme ou femme) par des orientations sexuelles variées et objets de choix par chaque individu.
Concrètement, c’est par conséquent le rejet de la famille, parce qu’elle impose dans sa forme la plus courante le modèle hétérosexuel dans lequel la femme est prétendument maintenue en esclavage.
Enfin, c’est la reproduction qui doit également être déconstruite pour être repensée. L’activité sexuelle chez l’homme n’est pas instinctive mais conditionnée par la recherche du plaisir. Contrairement aux autres animaux, les hommes sont libres des contraintes hormonales et la pulsion sexuelle n’a pour but que la maximalisation du plaisir. Aussi, le genre étant l’objet d’un choix individuel, le modèle hétérosexuel n’étant qu’une option parmi d’autres et la sexualité n’ayant comme seule loi la maximalisation du plaisir, la sexualité et la reproduction sont donc deux réalités qui n’ont pour ainsi dire rien à voir l’une avec l’autre. L’enfant ne se reçoit pas, il se désire, il se programme. Et pour sortir des contraintes qui unissent sexualité et reproduction, le recours à la science et à la technique est toujours légitime puisque le fruit de l’évolution.
Ainsi, la théorie du Gender déconstruit l’identité sexuelle : il n'y a plus de différence, ni d'inégalité.
On peut reconnaître un intérêt à ces études de genre cependant : elles posent la question de l’intégration sociale des personnes qui ont un comportement « hors » norme, quand bien même on considérerait la norme comme le comportement de la majorité indépendamment de tout jugement moral.
Mais ces théories sont dangereuses, car elles conduisent à dissocier le comportement sexuel de la reproduction. En mettant en avant l’idée de remplacer l’identité sexuelle par les orientations sexuelles variées et choisies par chaque individu, chacun s’invente son genre qui peut évoluer au cours de la vie et ainsi il n’y a plus de barrière entre ce qui est permis et ce qui est interdit : « Ce que je choisis est permis, puisque je l’ai choisi ».
Par ailleurs, si on cherche à déstructurer la conception de la personne humaine et la normativité de son comportement, on crée une société plus violente, en permettant la loi du plus fort. Dans une société sans norme et sans loi, le petit n’est plus protégé, le plus faible souffre et puis disparait. C’est le fondement de la théorie de l’évolution. Mais on peut se demander si et en quoi cela constitue un progrès !
Alors, quelles réponses donner à ces courants d’idées ?
D’abord il faut poser clairement que ces théories se prétendent scientifiques mais ne le sont pas.
Ensuite, il nous faut nous réapproprier la vision chrétienne de la personne humaine selon la Révélation : « homme et femme, Il les créa » (Gn1,27). La tradition chrétienne décline cette réalité en se fondant sur le livre de la Genèse lu à la lumière de la révélation du Fils de Dieu incarné depuis des siècles jusqu’à la théologie du corps de Jean-Paul II. Pour les chrétiens, l’amour d’un homme et d’une femme est le reflet de l’amour de Dieu. Dans la création, la différence sexuelle est évoquée pour l’homme et la femme, non pour les animaux. Donc celle-ci n’est pas le propre de l’animalité, mais au contraire, l’expression de la spécificité de notre vocation : l’homme fait à l’image de Dieu est appelé à aimer comme lui.
Il faut également agir en matière d’éducation des jeunes : lorsque la société est dans le déni de la différence sexuelle , elle court le risque de priver de repères les enfants. Donc se mobiliser autour de projets comme les ateliers d’éducation affective et sexuelle proposés par le CLER et les AFC, et les parcours Teen Star.
Mener une action politique : en soutenant différents mouvements comme la Fondation Jérôme Lejeune, en signant la pétition lancée par les AFC ou le collectif « L’école déboussolée » qui interpellent le ministre de l’Education nationale sur l’ambiguité de ses consignes concernant les programmes scolaires. La participation active des AFC dans les UDAF amène d’autres mouvements familiaux à partager nos réflexions et augmente nos possibilités d’écoute.
Et enfin et surtout, prier, car les forces des Ténèbres sont à l’œuvre ! En effet, la théorie du Genre veut s’affranchir des lois, y compris celle qui s’appuie sur les évidences biologiques : en se libérant de toute contrainte, en exprimant cette volonté d’auto suffisance, de toute puissance et d’orgueil, on en arrive à se prendre pour Dieu ! Et c’est cela le piège tendu par le démon à Adam et Eve dans le jardin : « vous serez comme des dieux ! » Gn3,5.
(1) : Initiatrice de ce mouvement, elle a publié aux Etats-Unis en 1990 l’ouvrage "Gender Trouble : Feminism and the subversion of Identity” qui demeure le modèle incontournable des programmes universitaires anglo-saxons sur la question.
1 Commentaire
Commentaire écrit le vendredi 14 octobre 2011 à 08:29:59 (lien) XG Excellent !
Tags : gender, femme, theorie genre, université, paul verlaine, iufm, couleurs gaies, lycée, fabert, homme
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