• Passages (7 mai 2011)

    NB4

    Metz demain

    Passages, théâtre lourdement subventionné !

     

    Ce "festival des théâtres de l'Est de l'Europe et ailleurs" mérite notre attention car il engloutit des centaines de milliers d'euros de subventions !

    Mai 2011 : Passages "installe son campement" place de la République pour sa première édition à Metz, "pour la préférence internationale, (...) pour entendre d’autres langues que la française" comme l'affirme son directeur, Charles Tordjman, pour qui, "il y a trop d'étrangers dans le monde" (citant l'humoriste Luis Rego).

    L'inauguration a eu lieu ce soir en présence du maire, Dominique Gros, qui se réjouit que les lycéens et les salariés des entreprises partenaires (et qui ont besoin de cultiver de bonnes relations avec la mairie) puissent assister à ce festival grassement subventionné par la ville de Metz. En dehors de ce public captif (80 % des places), combien de spectateurs vont payer leurs places (ce sera au maximum 20 %), ce qui serait un signe de leur véritable intérêt ? Ou bien s'agit-il d'une nouvelle activité pour bobos ?

    Passages (7 mai 2011)

    Passages (7 mai 2011)

    Passages (7 mai 2011)

    Quelques exemples du programme :

     

    Le roi Lear : "Ne cherchez pas à retrouver l’histoire du Roi Lear et encore moins les mots de Shakespeare dans ce spectacle venu d’ailleurs. C’est un spectacle sans paroles. Tout en musiques, frôlements et masques."

    Ce n'est pas le roi Lear.

     

    Presque une pièce, presque Pirandello : "Des hommes en noir, un prêtre, une femme au regard sombre, deux ou trois jeunes filles aguicheuses rêvant du beau gars du village, une veillée mortuaire, un jour de fiançailles, de la musique et des petits verres, ce n’est pas une pièce de l’italien Luigi Pirandello, le célèbre auteur de Six personnages en quête d’auteur, ce n’est pas non plus l’histoire d’un de ses récits siciliens, mais c’est son univers. Apre et débridé. D’où le titre du spectacle."

    Ce n'est pas une pièce de théâtre, et ce n'est pas de Luigi Pirandello.

     

    Les sorcières de Kiev : "On y voit des jeunes femmes nues bien dans leur corps, se maculant de boue et de paille. Puis les voici qui chevauchent un balai et sautent en l’air. Une fête de sorcières, une fiesta pour des corps enfin libres de vivre leur vie."

    C'est du cul.

     

    Les Trois sœurs : "Pendant que les spectateurs s’installent, les acteurs encombrent le plateau d’objets, de linge, de billots, d’instruments de musique, d’uniformes, de bouteilles de vodka et même d’une grosse loupe déformante. Au fond sur un écran apparaît et disparaît la première version du spectacle filmée en plein air, comme un souvenir évanescent. L’atmosphère s’alourdit. Bientôt un incendie va éclater. Mais c’est toute la pièce qui semble brûler dans cette version sombre et incandescente."

    Pourvu qu'on n'appelle pas les pompiers !

     

    Obludarium, ou cabinet des monstres : "Quand au détour d’une rue on voit apparaître, Place de la République à Metz, le chapiteau des frères Forman conçu pour Obludarium, on est saisi, attiré, aimanté."

    Il faut croire qu'on est "saisi, attiré, aimanté" :

    Passages (7 mai 2011)

     

    Savanna : "Pour ce spectacle, l’artiste israélien a fait appel à une danseuse qu’il connaît bien, sa femme Sylwia Drori et à un ami marionnettiste Inbal Yomtovian."

    Spectacle en famille et entre amis.

     

    Et si on refaisait l'Europe ? "On constate aujourd’hui que cette construction ne met pas les peuples à l’abri de réactions xénophobes, des égoïsmes et du retour de vieilles passions destructrices. La preuve a été faite que la mise en valeur d’une culture commune et des références partagées peuvent barrer la route à la xénophobie. Il ne suffit pas de dire que la culture est nécessaire. Il faut lui donner toute sa place. Il faut qu’elle s’affirme dans la complexité de la construction des individus et des groupes sociaux. Tant que la culture est présentée, de façon simplificatrice, comme la seule expression d’une identité dominée par une donnée unique (par exemple nationale ou religieuse), elle ne pourra pas contribuer à l’émancipation des individus. Chacun doit pouvoir combiner des données complexes d’identification comme le sentiment d’appartenance à différents groupes (locaux, régionaux, nationaux, internationaux), à une génération, à une ou plusieurs orientations sexuelles... L’identité simple est un outil d’enfermement, les identités complexes, révélées par la culture, rassemblent autour de goûts et d’émotions partagées. C’est par la mise en avant d’une culture ouverte, refusant toute exclusive que doit se former une nouvelle Europe. Ce que nous avons en commun n’est pas un bien exclusif : la démocratie, le respect de l’altérité et des droits fondamentaux des personnes ont un caractère universel. La mise en évidence des ces valeurs, l’accès à une culture ouverte sont aujourd’hui une urgence. Un débat sur ce thème rassemblera des acteurs du festival Passages et quelques figures intellectuelles majeures du débat culturel européen comme Pascal Ory, professeur d’histoire culturelle à l’Université Paris I."

    Contre les identités nationale ou religieuse qui enferment. Pour Tordjman, "la France c’est comme une mobylette, elle avance mieux avec du mélange". Comme en Israël, comme au Liban, comme en Serbie etc.

     

    Nostalgie du Communisme, avec Tordjman, "tous à l'Etoile rouge !" :

    Passages (7 mai 2011)

    Passage 2011 est financé et soutenu par nous tous, mais encore :

    Passages (7 mai 2011)

    Foot et fric

    Art très subventionné et anti-catholique

    Nouvelle profanation à Metz

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