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Par PhilippePhilippe le 27 Novembre 2011 à 17:57
35 euros d'amende pour tout besoin soulagé sur la voie publique. C'est le tarif répressif qui entrera en vigueur à Toulouse le 1er octobre 2011. Un nouveau PV qui entre dans le cadre du "défi propreté" lancé par la ville, il y a un an.
20 minutes du 15 septembre 2011
A Toulouse c'est pour pour les Hommes, à Metz c'est pour les chiens !
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Commentaire écrit le samedi 8 octobre 2011 à 11:13:48 (lien) Pierre-Marie Philippe Très interessant ton " blogue " sur Metz et le Royaume d' Austrasie.
PS/ Donc, si je me promène à Metz avec un chien, s' il a un besoin, il ne pourra pas se soulager sur la voie publique, mais moi oui !
Commentaire écrit le vendredi 16 septembre 2011 à 15:04:14 (lien) Isidore Elle m'amuse beaucoup, notre belle municipalité, avec sa nouvelle lubie de mettre des canisettes partout ! Et cela pour 2 raisons : 1) les possesseurs de chiens maléduqués s'en contrefichent et... les chances d'être verbalisés sont minimes ! 2) dans mon quartier il y a 2 prpriétaires de chevaux qui lâchent leur crottin partout et cela irritent les propriétaires de chiens comme vous ne pouvez l'imaginer ! Alors effectivement la "Miss canisette du service de propreté" manque cruellement d'imagination !
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Par PhilippePhilippe le 27 Novembre 2011 à 16:38
La Lorraine, Gabriel Henriot, 1923
Depuis Pagny-sur-Moselle, la Moselle passe à l'est de Gorze, dont les eaux alimentent la ville de Metz, depuis l'époque romaine. Dans son creux verdoyant, que domine une côte vignoble, Gorze a gardé son église romane et le palais de sa célèbre abbaye.
Les bords de la rivière sont garnis, sur la rive gauche, de coteaux qui donnent un vin réputé ; là, se trouvent les villages de Dornot et d'Ancy ; sur la rive droite, Jouy-aux-Arches conserve, et c'est de là que vient son nom, quelques arcades de l'aqueduc romain qui amenait à Metz les eaux de Gorze et qui franchissait la Moselle à cet endroit.
Les paysages des bords de la Moselle seraient paisibles, si l'on ne voyait pas s'y succéder les forts, accumulés par les Allemands pour la défense de Metz, immense appareil stratégique qui rendait plus intelligible pour les esprits avertis "la précaire sécurité des peuples et leur surcharge financière", et qui cependant n'a pu retarder la défaite des Allemands complètement épuisés.
Près de Jouy, se dresse l'ancien fort Comte-Haeseler dont la lourde masse domine la plaine, entre la Moselle et la Seille.
La petite ville d'Ars travaille dans ses manufactures et ses aciéries, tandis qu'en aval s'étagent les vignobles de la banlieue messine, le château de Frescati, l'ancien fort Prince-Auguste-de-Wurtemberg, et que Metz apparaît dominée par la masse élevée et puissante de sa cathédrale.
A l'ouest de Gorze et d'Ars, s'étendent les champs de bataille, parsemés de monuments, où se brisa en 1870 la résistance de la garnison de Metz ; c'est Rezonville et Mars-la-Tour sur la route de Metz à Verdun. Rezonville, où eut lieu la fameuse Chevauchée de la mort, conduite par le général de Bredow et dont l'élan fut brisé par le feu des lignes françaises et la charge de notre cavalerie (16 et 18 août 1870) ; Mars-la-Tour, où la division de Cissey écrasa la brigade Wedell et où eut lieu un formidable choc des deux cavaleries (16 août).
En arrière, à la jonction de la route venue d'Etain, c'est Gravelotte ; les tombes, semées dans la campagne, rappellent les morts des journées du 16 au 18 août, journées héroïques, mais sans résultat, pendant lesquelles d'autres combats avaient lieu au nord, à Saint-Privat, vers la route de Metz à Briey ; Saint-Privat, surnommé par le roi de Prusse le tombeau de la Garde, vit l'héroïque résistance de Canrobert, victorieux si Bazaine était venu à son secours ! 20.000 Allemands et 12.000 Français étaient hors de combat, mais l'armée française et Metz étaient perdues.
Metz est au centre de ces routes et d'une dizaine d'autres, qui rayonnent dans le pays messin.
Des lignes de chemin de fer, venues de Nancy, de Verdun, de Thionville et des villes de la Sarre, rencontrent, avant de pénétrer dans son immense gare, la ligne de ceinture, qui a une importance stratégique. A peine est-on descendu du train qu'on entre dans une ville toute neuve, bâtie dans le goût moderne allemand et qui s'élève à l'emplacement des remparts. Au lieu des fossés remplis d'eau dormante et des ponts-levis, s'alignent des boulevards neufs, aux maisons bien alignées, construites dans le déplorable style "néo-schwob".
La porte Serpenoise est debout, isolée et dépaysée, transformée en une sorte d'arc de triomphe, coiffé d'un chapeau vert.
Des vieilles fortifications une seule partie a survécu : "c'est, depuis la fausse braye et le château de la porte des Allemands jusqu'à la Moselle, une épaisse muraille bosselée par les tours, où chaque corporation faisait le guet, la tour des potiers d'étain, la tour des maréchaux, la tour des barbiers, et la vieille Tour des Esprits, mystérieusement cachée dans les arbres. La Seille silencieuse glisse dans l'herbe au pied du mur. Par-dessus la courtine, comme dans les vieilles estampes, on aperçoit les dentelles du toit de la cathédrale et les clochers de Saint-Eucaire, de Saint-Maximin qui lèvent modestement leur bonnet. C'est un coin retiré et tranquille, animé par l'eau courante, la verdure, les feuilles fraîches. Un pêcheur devant une bouche à feu jette paisiblement sa ligne. Sur les pierres du soubassement, prises dans les joncs, se lisent de vieux millésimes et des noms de maîtres échevin." (Georges Ducrocq, La blessure mal fermée, p.18).
A l'intérieur de la ville neuve et des spacieux boulevards, qui remplacent les fortifications abattues, il est resté de vieux quartiers, aux maisons sévères et froides, sans luxe et sans vains ornements, mais qui attirent le Français plus que les palaces modernes ; c'est là qu'on retrouve le Metz d'avant 1870, la ville martiale, qui fut le rempart de la France contre les Impériaux et qui garde tant de souvenirs glorieux, dans ses rues étroites, montantes et ténébreuses.
Depuis six siècles, sa cathédrale dresse sa haute nef, aux grandes baies gothiques, surmontant une élégante galerie. Là repose Mgr Dupont des Loges, qui vit la conquête douloureuse, et qui incarna, de 1871 à 1885, la résistance au vainqueur. Les magnifiques verrières du XVIe, oeuvre de Valentin Busch, laissent tomber sur les dalles tout un poudroiement de gemmes multicolores.
Comme la Sainte-Chapelle de Paris, la cathédrale de Metz, toute en vitraux, a l'air d'une châsse ; mais d'une châsse immense, longue de 120 mètres, large de 22 et haute de 43. La devise des Montmorency "Espérance", écrite en haut de la grande nef, acquiert une signification nouvelle pour celui qui a traversé la ville moderne aux boutiques allemandes : il y a dans la cathédrale, un souvenir de la mère patrie qui n'aurait pu disparaître qu'avec la chute des pierres. La voix grave de dame Mute, le bourdon, qui gronde dans la principale tour, ou la voix argentine de la Marie Turmel sonnant le couvre-feu, sont aussi des voix bien françaises ; la dernière, venue à Metz en 1816, avait d'abord sonné la prière dans l'hospice de Sainte-Catherine, à Verdun ; quant à la Mute, elle a sonné à toute volée, le jour où le président de la République et Georges Clémenceau ont fait leur entrée solennelle dans la ville (8 décembre 1918).
La cathédrale veille, colosse puissant et fier, sur tout un dédale de rues, noyau de l'antique cité. La Seille formait là un canal fangeux, la rue des Tanneurs, entre de hautes maisons couronnées de pignons en dents de scie, avec leurs perches supportant les peaux que les tanneurs y mettaient à sécher. L'hygiène a amené la transformation de ce coin pittoresque et malsain. Mais les amateurs du passé en ont gémi et M. Ducrocq, qui a consacré à Metz des pages d'une grande sensibilité, s'est fait leur porte parole éloquent : "par ses canaux qui traversaient ses quartiers marchands, Metz rappelait les villes du nord de la France et de la Belgique, si mystérieuses le soir quand les ténèbres brunissent l'eau et que le jour n'est plus qu'un fil d'or, tranchant sur le sommet des toitures vertigineuses.
La vieille industrie municipale, installée au bord de la rivière depuis plus de mille ans, l'honnête réputation des maîtres tanneurs messins fidèles à leurs usages, à leurs cérémonies corporatives, à la messe annuelle et au banquet par lequel ils célébraient la fête de Saint-Simon, leur patron, les chaudes et confortables maisons de ces bons bourgeois, modèles de labeur et de probité, et même cette odeur étrange de bois de campêche et de mégisserie qui flottait sur l'eau sale, contribuaient à donner à cette paroisse une poésie douce et sombre". (Ibid., p. 41).
D'autres quartiers évoquent encore l'antique cité messine : le quartier Saint-Louis, avec les maisons à arcades sur sa place et dans la rue du Change, habitée jadis par des usuriers, banquiers lombards qu'ont remplacés de nos jours d'autres émigrants italiens, terrassiers, maçons et ouvriers des mines.
Metz, ville hérissée de clochers dès le haut moyen-âge, a gardé de vieilles églises, comme Saint-Martin ou Sainte-Ségolène ; son évêché, dont la chapelle est une oeuvre remarquable du dix-huitième siècle ; sa "maison-dieu" ; l'hôpital Saint-Nicolas, orné d'un beau portail gothique ; de vieux hôtels, comme l'hôtel Saint-Livier, abimé par les architectes allemands qui prétendaient le restaurer.
Entre la cathédrale et l'Esplanade ainsi que dans l'île, une ville aristocratique a été créée, de toutes pièces au dix-huitième siècle, par le maréchal de Belle-Isle. L'Esplanade est la promenade favorite des Messins, car elle leur ouvre une perspective pleine de charme, sur la vallée.
"De ce balcon incomparable, l'oeil domine le cours onduleux de la Moselle à travers les prairies de l'île Saint-Symphorien, entre les harmonieux bouquets de peupliers et de saules penchés sur la rivière. Au delà, se dressent les côtes chargées de vignes, Sainte-Ruffine, Sey, Jussy, Lessy, crus légers où le peuple messin puise une part de sa belle humeur. Plus loin se lève le mont Saint-Quentin avec le fort qui le couronne , superbe montagne, vrai bastion guerrier dont la vue redresse les coeurs. A l'horizon, dans ces vapeurs d'opale qui tremblent éternellement sur la vallée de la Moselle, les bois d'Ars, d'Ancy, de Corny et de Novéant montrent leurs crêtes sévères. Des clochers brillent. La brise apporte des sons d'airain, des senteurs de foin coupé et la fraîcheur de la rivière qui vient de France..." (Ibid., p. 20).
Qu'importe, après cela, la lourdeur et l'énormité de la ville neuve, bien marquée de l'empreinte germanique ; seuls, les anciens quartiers peuvent rappeler Metz, cette "esclave,-dit Maurice Barrès- qui garde les traits et l'allure que ses amis et ses fils aimaient chez la femme libre" ; là seulement, on rencontre de vrais Messins ; "ces excellentes gens, qui ont toute la finesse des vieilles villes, s'appliquent encore à plus de courtoisie et d'urbanité, par réprobation de cette lourdeur teutonne qui, par une sensibilité française, sera toujours goujaterie" (L'Appel au Soldat).
Quelle joie pour ces bons Français espionnés, dénoncés et inquiétés pendant un demi-siècle, que d'avoir vu disparaître, en un jour de joie, les témoignages de leur esclavage, ces statues insolentes du prince Rouge, de l'Empereur Frédéric III et surtout celle du vieux reître Guillaume Ier, montrant du doigt la Moselle et les hauteurs voisines, couronnées par des forts ; d'avoir, par contre, gardé le souvenir des glorieux Français dont les statues ont été respectées : Ney, le brave des braves, debout sur la place Royale, et Fabert, dont le monument porte l'inscription suivante, que Bazaine a pu lire au moment de sa trahison : "Si, pour empêcher qu'une place que le roi m'a confiée ne tombât au pouvoir de l'ennemi, il fallait mettre à la brèche ma personne, ma famille et tout mon bien, je ne balancerais pas un instant à le faire."
Bazaine ! comment n'y penserait-on pas, dans ce cimetière de Chambière, où dorment, près du champ de tir de l'infanterie, au bruit des salves, les soldats morts dans les ambulances de Metz, pendant le siège : sept mille victimes, dont le sacrifice avait été inutile, sont dominées par une haute pyramide, portant cette inscription terrible empruntée aux Macchabées :
"Malheur à moi ! fallait-il naître pour voir la ruine de mon peuple, la ruine de la cité et pour demeurer au milieu, pendant qu'elle est livrée aux mains de l'ennemi ! Malheur à moi !"
Oui, Metz a été livrée aux mains de l'ennemi, qui n'a reculé devant aucun sacrifice pour la garder, qui l'a écrasée sous l'amoncellement des forteresses et qui a réuni, dans ses immenses casernes, trente mille hommes aguerris, prêts à l'offensive, venus de tous les Etats confédérés ; cependant toute cette force et tout cet orgueil ont été dissipés, comme une vraie fumée, au vent de la défaite !
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Par PhilippePhilippe le 27 Novembre 2011 à 16:31
La Mutte débarrassée de tous ses oripeaux
Dans le cadre des journées du patrimoine, la Mairie propose une visite de la tour de la Mutte et demande de réserver auprès du Service patrimoine en appelant le 03 87 55 51 89 du 12/9 au 15/9 de 8h30 à 12h30 et 14 à 18 heures.
J'ai essayé toute la journée du lundi puis le mardi matin suivant le même scénario : une sonnerie et on me raccroche an nez, ou bien occupé. Quand j'arrive enfin à parler à une dame le mardi vers 11 heures 30, c'est pour apprendre qu'il n'y a plus de place.
J'essaie alors de réserver "Metz, une étape sur le chemin de St Jacques" en appelant l'office de tourisme au 03 87 55 53 76 qui me fait la même réponse : complet.
Proposition : renouveler ces offres qui sont manifestement insuffisantes !!
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Commentaire écrit le jeudi 15 septembre 2011 à 14:49:04 (lien) Clément Merci Philippe pour votre travail ! J'ai eu la même surprise et j'ai fait la même démarche pour visiter la tour de la Mutte !! grrrrr ! Je voulais faire ça avec mon frère qui vient ce we et paf, le nez contre la porte ! A bientôt
Commentaire écrit le mardi 13 septembre 2011 à 16:48:30 (lien) Léon Et bien, il m'est arrivé la même déconvenue ! J'ai commencé à appeler à 8h40 : c'était occupé. Après une dizaine d'appels sans discontinuité j'ai utilisé mon portable et celui de mon épouse en "rappel automatique" et j'ai continué inlassablement avec mon fixe... sans succès. Comme vous, à 11h35, on m'a fait la même réponse ! C'est NUL, archi NUL : à l'époque d'internet, c'est l'outil qu'iul fallait utiliser ! Et, compte tenu des défections, la méthode la meilleure eût été tout simplement de "FAIRE LA QUEUE DEVANT l'ACCES à la MUTTE". Ainsi on aurait évité les "passe-droits" des privilégiés... 0 pointé à la Ville de Metz !
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Par PhilippePhilippe le 27 Novembre 2011 à 14:21
Commentaire de Messine que je remercie pour sa fidélité :
"il n'y a pas que des mauvaises nouvelles : le festival Nomades in Metz va déserter Metz l'an prochain. Motif: désaccord avec la mairie au sujet du montant des subventions. Ce seront toujours 40 000 euros d'économisés pour la ville.... A condition qu'on ne les réinjecte pas dans la Nuit Blanche !"
Nomade In Metz deuxième édition s'achève sur un goût amer
Le bilan de la présidente Daniela Ivanova
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Commentaire écrit le jeudi 15 septembre 2011 à 14:36:22 (lien) Philippe à Messine, bonne soirée !
Commentaire écrit le jeudi 15 septembre 2011 à 13:47:14 (lien) messine Vous avez raison sur le fond, on finit toujours par payer... mais ça me dérange moins quand il s'agit de sociétés privées qui, après tout, dépenseraient de toute façon de l'argent dans un budget pub. Et après, en effet, libre au consommateur de choisir ses fournisseurs en fonction de ses convictions. Bonne soirée!
Commentaire écrit le mercredi 14 septembre 2011 à 14:57:10 (lien) Philippe à Messine, c'est fait. Je trouve qu'il ne suffit pas de compter la participation de la Mairie car au bout du compte, c'est toujours nous qui payons, que ce soit avec d'autres institutions financées par l'argent du contribuable, Urbis Park qui domine le marché des parkings publics à Metz, ou même des sociétés privées comme Kronenbourg qui doit répercuter les prix sur ses produits ; toutefois, il est possible de changer de marque de bière pour montrer son mécontentement et éviter la récidive. Je rappelle que Kronenbourg soutient le concert de musique sataniste Hellfest.
Commentaire écrit le mercredi 14 septembre 2011 à 14:32:07 (lien) messine Philippe, si vous voulez mettre un lien vers les sources : http://www.loractu.fr/metz/723-nomade-metz-deuxieme-edition-sacheve-gout-amer.html http://www.loractu.fr/metz/725-nomade-metz-2011-bilan-presidente-daniela-ivanova.html
Commentaire écrit le mardi 13 septembre 2011 à 04:42:35 (lien) Incrédule Ce qui est incompréhensible c'est l'attitude du Maire envers les "Nomades" qui transitent par Metz : - il ne leur cherche aucun lieu de séjour autorisé pour permettre leur rassemblement oeucuménique prévu de longue date, - il refuse, en pleine canicule, de leur donner un accès à l'eau potable indispensable à leur santé (cf. dépôt de plainte de Me DELREZ) - par contre il incite quelques caravaniers à venir "camper" sur la Place de la République... Tout cela me parait incompréhensible !
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Par PhilippePhilippe le 27 Novembre 2011 à 14:04
"Bien avant de faire des villes des terrains de jeux où l’art s’expose dans l’espace public, c’est sur le modèle de villes ludiques, délirantes, réservées à la fête et au vertige que nos cités modernes se réfléchissent.
C’est cette ville festive, si proche de la fête foraine et du Luna Park que Nuit Blanche 4 souhaitera recréer cette année. Les artistes seront invités non seulement à jouer dans la ville mais avec la ville, à retrouver l’espace d’une nuit le temps du jeu."
Selon Emmanuel Lebeau, conseiller municipal d'opposition, les dépenses de la Nuit Blanche 2010 se montent à 685 000 euros pour un budget de 495 000 euros ("dérapage de plus de 40 %"). Cette année le budget est de 440 000 euros, combien seront dépensés ?
Il est vrai que les chroniqueurs signalent ce qu'ils voient de pis et qu'au moment même où ils font un tableau peu flatteur de la moralité publique surgit la noble et pure Jeanne d'Arc, dure aux "ribaudes" et aux vilaines gens, vertueuse au milieu des gens d'armes et de la soldatesque. Ce que nous savons de son enfance nous montre, du moins chez les paysans meusiens, des familles nombreuses, où domine l'autorité paternelle, où la mère élève ses enfants dans la piété et dans l'amour du travail.
Il est vrai qu'à l'autre extrémité de la société, la féodalité travaille joyeusement à sa ruine par ses folles dépenses.
La Lorraine à travers l'histoire
Gabriel Henriot, 1923
Proposition : plutôt que d'être mécène avec l'argent du contribuable, la Mairie pourrait créer une fête de l'art sur le modèle de la fête de la musique ; fournissant les infrastructures, des scènes, la Mairie permettrait à des artistes de se produire librement.
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Commentaire écrit le lundi 12 septembre 2011 à 14:10:22 (lien) messine Bonjour Philippe, il n'y a pas que des mauvaises nouvelles: le festival Nomades in Metz va déserter Metz l'an prochain. Motif: désaccord avec la mairie au sujet du montant des subventions. Ce seront toujours 40 000 euros d'économisés pour la ville.... A condition qu'on ne les réinjecte pas dans la Nuit Blanche!
Commentaire écrit le lundi 12 septembre 2011 à 13:53:53 (lien) Hervé Quel qu'en soit le montant réel ce qui est choquant et incompréhensible c'est que de telles dépenses somptuaires soient faites alors que notre pays est en crise, que la Dette publique ait atteint un niveau tel que le Gouvernement commence à ponctionner sur les ménages -des plus modestes aux ménages moyens- des ressources complémentaires destinées à rééquilibrer les comptes de l'Etat. Quand on voit par ailleurs à Metz l'importante augmentation (+28%) sur 3 ans des impôts locaux malgré les promesses solennelles du candidat-Maire de ne pas augmenter la fiscalité s'il est élu, on ne comprend plus ce qui se passe et on ne peut qu'être inquiet pour l'avenir...
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Par PhilippePhilippe le 27 Novembre 2011 à 13:54
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Commentaire écrit le vendredi 16 septembre 2011 à 04:50:50 (lien) Isidore C'est certain, après les élections, nous serons tous des "Nafissatou Diallo" !
Commentaire écrit le vendredi 16 septembre 2011 à 01:32:05 (lien) Ctriste L'herbe folle mais c'est dans les quartier, il n'y a plus d'entretien on se moque des citoyens, l'herbe pousse sur les trottoir, les caniveaux, les cimetierres sont de plus en plus mal entretenus, etc... c'est une honte de voir cela, et en plus ils vident les caisses de notre ville, et ce parti veut gouverner la France, avec Aubry qui a comme priorité augmenter le budget de la culture et de dépénaliser le cannabis, c'est sûr, en 2012 la France est sauvée !
Commentaire écrit le mardi 13 septembre 2011 à 04:35:18 (lien) Incrédule Autre exemple ce matin où j'aperçois le passage devant chez moi du camion-citerne municipal et sa lance de pompier avec laquel le préposé projette sin jet d'eau pour laver le trottoir et la chaussée à grande eau... Pourtant ce matin il pleut à cerse et dimanche après-midi ce sont des trombes d'eau qui se sont déversées sur la Ville de Metz ! Où est l'écologie "politique" dans cette démarche de gaspillage d'une ressource naturelle rare, indispensable à la vie et menacée de pollution ? Qui donc organise le travail des employés municipaux ? Que fait-donc l'encadrement municipal ? Qu'en pense le 3ème adjoint en charge du développement durable, hier encore aussi "assassin" envers la gestion courante du Maire précédent ? Alors, imaginons demain avec... des écolos de cette philosophie aux commandes de notre pays : quel désastre !
Commentaire écrit le dimanche 11 septembre 2011 à 15:02:36 (lien) Daniel C'est incompréhensible si l'on se réfère à Metz-Magazine qui explique le ralentissement des fréquences de tonte des gazon et d'arrosage selon 5 catégories d'espaces verts. Pourtant les effectifs des Services verts n'ont pas diminué et l'équipement en machines est le même... Où est donc passée la productivité ? Que fait l'encadrement ? Leur a t'on au moins offert des jeux de belotte ou de tarots pour tuer le temps ?
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Par PhilippePhilippe le 27 Novembre 2011 à 13:49
Le marquis de La Fayette appartenait à la Maison militaire du roi de France.
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Par PhilippePhilippe le 27 Novembre 2011 à 13:04
Réunion du comité de quartier du centre-ville
Qui prépare une teuf place Mazelle ?
Travaux place Mazelle : jusqu'à cet été !
Photo suivante : verrue ou oeuvre d'art contemporain ?
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Commentaire écrit le lundi 26 septembre 2011 à 15:53:56 (lien) Philippe à Bernadette, ce parking est digne d'une République Démocratique, il est à la construction ce que l'art contemporain (style Frac) est à l'art. Les bobos aiment.
Commentaire écrit le vendredi 16 septembre 2011 à 15:06:39 (lien) Bernadette Mais c'est vrai qu'il est laid ce patking !
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Par PhilippePhilippe le 26 Novembre 2011 à 21:23
Metz Magazine #28 de septembre 2011, page 25 :
"Après trois ans de mandat, les onze Comités de Quartier vont être renouvelés pour permettre à de nouveaux membres de rejoindre la dynamique de dialogue lancée depuis 2008 entre la municipalité et les quartiers.
Consultés sur les projets concernant chaque quartier, les Comités de quartier sont force d’initiative et de proposition pour de nouvelles initiatives. Ils sont également saisis pour donner un avis sur des projets municipaux. Pour cela, ils peuvent constituer des groupes de travail et faire appel à des experts (services, élus, etc.). Un agent de développement spécialement dédié aux comités de quartier les accompagne dans leurs travaux et assure le lien avec la municipalité. Une fois par an, une réunion publique est organisée en présence du Maire et des élus concernés par les projets en cours.
Les Comités de quartier sont constitués d’habitants du quartier, volontaires ou tirés au sort sur les listes électorales et de représentants des associations du quartier. Ils sont ouverts à toute personne d’au moins 16 ans résidant ou contribuable sur le quartier.
Renouvellement
Les nouveaux Comités de quartier seront installés en novembre et décembre lors d’une réunion plénière dressant également le bilan du mandat écoulé. L’appel à candidatures est d’ores et déjà lancé pour les personnes volontaires. Le tirage au sort sur listes électorales aura lieu quant à lui le 12 septembre. Les élus de la municipalité rencontreront ensuite individuellement les personnes sélectionnées. Surveillez votre boîte aux lettres, il s’agit peut-être de vous !"
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Par PhilippePhilippe le 26 Novembre 2011 à 21:09
DISCTINCTION
Lundi 27 juin, la Ville de Metz a reçu le prix Lumière 2011 décerné par l’AFE, Association Française de l’Éclairage. Ce prix récompense chaque année la réalisation d’un projet remarquable dont les composants conjuguent l’architecture, la conception, la mise en valeur ainsi que tous les aspects de maintenance, exploitation et efficacité énergétiques. La ville a été primée pour l’éclairage de la place de la République. Le jury a particulièrement apprécié les grands mâts de 25 mètres de haut éclairant la place ainsi que le mur d’eau éclairé de bleu à la tombée de la nuit.
est à lire page 21 de Metz Magazine #28 de septembre 2011.
Ils sont bien les seuls à trouver beaux ces projecteurs de stade de foot ! Qui étaient les membres du jury ? Quel est le lien entre l'AFE et l'UEM dont Dominique Gros, Maire de Metz, est Président ?
NB. Aucune mention de ce prix ne se trouve sur le site de l'AFE, bizarre. Pourrait-on savoir dans quelles conditions il a été attribué puis remis ? Il manquait un photographe pour immortaliser ce moment grandiose. Quelles ont été les réalisations remarquables primées les autres années ?
L'AFE milite pour la l'interdiction des ampoules traditionnelles (lampes à incandescence).
Luminaires place de la République
Place de la République ou stade de foot ?
Aire de "gens du voyage" :
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Par PhilippePhilippe le 26 Novembre 2011 à 20:51
"le chameau et le thème oriental "décalé" de Metz-Plage 2011 écrasent notre culture populaire Lorraine de plus en plus bâillonnée !"
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Commentaire écrit le dimanche 11 septembre 2011 à 07:28:33 (lien) Philippe à Fizzy : le nombre de sponsors ne change rien à l'affaire. Tous ces coûts sont répercutés, et ce sont les pauvres qui trinquent, comme d'habitude. Mon article vous fait vomir parce que votre idéologie vous rend aveugle : vous aimez une manifestation de gaspillage sous prétexte qu'elle serait pour les pauvres. Eh bien, si vous réfléchissiez un peu, vous pourriez vous rendre compte que le gaspillage nuit à tout le monde, surtout aux pauvres. En réalité, Metz-Plage plaît surtout aux bobos. C'est une minorité agissante de privilégiés.
Commentaire écrit le dimanche 11 septembre 2011 à 07:10:19 (lien) Philippe à Léon : le cas que vous décrivez est identique derrière le Tribunal, il y avait là des jeux pour enfants qui ont été arrachés par la Mairie.
Commentaire écrit le dimanche 11 septembre 2011 à 03:28:51 (lien) Léon Près de chez moi il y a une placette -sans nom malheureusement- qui a été aménagée en 1997 par M. Rausch, à l'écoute des résidants, de 2 manèges pour enfants, 6 bancs, planté de 10 arbres et un aménagement en schistes pour nous permettre de jouer aux boules. A peine élu M. GROS a pris - sans la moindre concertation- l'initiative en octobre 2008 de faire retirer les 2 manèges pour enfants, 3 des 6 bancs existants et les 2 arbres centraux. Nos protestations n'ont pas prises en compte... Nous l'avons invité à notre fête des voisins que nous avons organisé le 28 mai 2011 : il s'est engagé solennellement (confirmation par courrier) à faire réhabiliter cette placette dans son état initial de 1997. A ce jour RIEN n'a été fait et... l'école a repris ! On a dépensé 500.000 euros pour METZ-PLAGE alors que pour nos enfants dans notre quartier de Magny il n'y a pas de budget disponible pour remettre en place l'équipement de loisir qu'on nous a volé : c'est LAMENTABLE. Tout gaspillé inutilement dans METZ-PLAGE, c'est un EURO volé à nos quartiers en oubliant que les impôts qui financent METZ-PLAGE ce sont essentiellement les QUARTIERS qui les payent. J'espère que M. GROS répondra publiquement à cette mise en cause !
Commentaire écrit le samedi 10 septembre 2011 à 18:47:02 (lien) Fizzy Je suis absolument d'accord avec Damien, ce blog ne mène nulle part. Je ne sais pas si vous êtes venu régulièrement à Metz Plage mais vous auriez pu remarqué le nombre importants de sponsors... Donc, je trouve que vos commentaires négatifs et votre article vraiment nauséabonds... Je n'ai pas eu la chance de partir en vacances, cette année, mais Metz Plage est devenu mon petit paradis pour la durée d'un mois que j'ai trouvé trop court ! Metz Plage est un évènement dynamique qui a permis de donner à la ville du peps estivale, où tout était réuni pour le bien être de tous les plagistes ! Sur ce vive Metz Plage !
Commentaire écrit le vendredi 9 septembre 2011 à 04:05:26 (lien) Quel Interet 170.000 visiteurs et 500.000 euros, tels sont les chiffres officiels parius dans la Presse et sur le site de la Mairie EPAM. Selon Meteo-France, sur la période il n'y aurait eu que 17 jours sans pluie,et 10 jours seulement où la température moyenne a dépassé 20°... 170.000 visiteurs pour 17 jours cela fait 10.000 visiteurs en moyenne par jour... Rapporté aux 30.000m2 de surface, dont au moins un tiers est occupé par les stands, voies d'accès et divers, cela ferait moins de 2m2 par visiteur... Est-ce réaliste ? Compte tenu que l'affluence a nécessairement varié du simple au triple selon la témpérature et l'ensoleillement, il semble peu crédible que cette affluence soit sincèrement le reflet de la réalité ? Qu'en pensez-vous ? Comment s'effectuent les comptages ?
Commentaire écrit le jeudi 8 septembre 2011 à 14:26:31 (lien) Philippe à Damien et David, merci pour vos commentaires. Damien m'accuse d'écrire pour ne rien dire et il veut me bâillonner, c'est étrange ! J'invite les Messins à se rendre compte par eux-mêmes si le gazon a repoussé.
Commentaire écrit le jeudi 8 septembre 2011 à 12:17:23 (lien) David Bravo, Philippe, pour ce blog ! "On ne peut pas plaire à tout le monde". Moi, je vous admire : vous êtes un témoin "vivant" de notre si chère ville de METZ et votre regard nous éclaire sur des aspects subtils de notre quotidien. Tout l'été on nous a rebattu les oreilles avec cette minable affaire DSK : à chaque fois que je vois cette affiche de Metz-Plage j'y vois le luxueux Riad de 1305 m2 dont un hebdomadaire a révélé l'existence et montré les photos... et je pense au coût de 500.000 euros : quel luxe excessif en cette période de crise ! Merci !
Commentaire écrit le jeudi 8 septembre 2011 à 11:52:21 (lien) Damien Votre blog frise le ridicule ! Autant écrire pour ne rien dire !!! C vous qu'il faudrait bâillonner parce que j'y suis allé régulièrement à Metz plage et c un des événements les plus top et les plus populaires que Metz ait connu alors achetez votre bâillon parce que je pense que vous allez devoir vous y habituer ! Au fait j'ai vu vos photos sur le gazon du plan d'eau je vous invite a vous mettre a jour car le gazon repousse deja... Qu'est ce qui faut pas voir, vive la démocratisation du Web !
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Par PhilippePhilippe le 26 Novembre 2011 à 20:45
C'est une des oeuvres les plus réalistes de la sculpture française et dont Maurice Barrès évoque en ces termes le saisissant aspect : "René de Châlons, prince d'Orange, ayant été tué à la guerre de 1544, Louise de Lorraine, sa femme, pour attester la force de son amour, le fit représenter en squelette par notre grand lorrain, Ligier Richier. C'est en marbre blanc, un corps debout, à moitié décomposé, mais qui, de sa main, soutient, élève son coeur, son coeur de pourriture, prisonnier d'un coeur de vermeil. Qu'il est jeune, élégant, le cadavre défait avec ses reins cambrés et tout le souvenir de son aimable énergie ! En dépit de ses jambes dont les chairs dégouttent et de sa poitrine à jour, dans cette tête pareille au crâne qu'Hamlet reçoit du fossoyeur, sa femme amoureuse aime encore le souvenir des regards et des baisers. Titania qui caresse sur ses genoux l'imaginaire beauté de Bottom me touche moins que cette Louise qui, sous la terre et tel le ver dans le tombeau le fit, voit son ami désespéré lui tendre son coeur pour qu'elle le sauve des lois de la mort."
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Par PhilippePhilippe le 26 Novembre 2011 à 20:38
Totems extra-terrestres au jardin botanique
Le métal sublimé d'Alain Vuillemet
Né à Metz, Christophe Fratin (1800-1864) est, avec Antoine-Louis Barye, le principal sculpteur animalier français du XIXe siècle. Elève de Carle Vernet et Théodore Géricault à Paris, Fratin connaît des succès répétés au Salon qui lui valent de nombreuses commandes en France et à l'étranger. Ses sculptures animalières animées d'une fougue romantique trouvent leur clientèle jusqu'en Angleterre, en Allemagne, en Russie ou aux Etats-Unis. Son groupe Aigles se disputant un bouquetin sera en 1863 la première sculpture installée dans un jardin public de New York.
Familier des Messins, le Cheval pur-sang a été commandé en 1848 par le ministère de l'Intérieur, exposé au Salon de 1850, et donné deux ans plus tard à la ville de Metz pour orner l'Esplanade. L'oeuvre est mal reçue des critiques locaux qui lui reprochent le mouvement artificiel de la queue et la faiblesse des pattes. A la veille de la première Annexion, l'érudit Benoît Faivre demande "que l'on débarasse l'horizon de ce pauvre cheval de bronze qui occupe sottement une si belle place". En figurant un pur-sang fin et nerveux, au mouvement subtil, étude rigoureuse d'un cheval à l'amble dans l'esprit de Géricault, Fratin avait fait le choix d'un réalisme inédit, bien éloigné des représentations équestres animées par un dynamisme de convention.
En 1856, la ville de Metz reçoit de l'Etat un groupe en bronze de Fratin, Aigles (modèle de 1852), installé sur l'Esplanade puis au Jardin botanique en 1890. Deux aigles s'acharnent sur un jeune cerf tombé à terre. L'exactitude anatomique et la vérité des matières sont servis par une ciselure admirablement nerveuse et refouillée. On y retrouve la fascination toute romantique du sculpteur pour la violence du combat animalier qui donne à voir au public la survivance de forces naturelles que la civilisation a domestiquées.
Raphaël Mariani, attaché de conservation aux Musées de La Cour d'Or,
cité dans le hors-série du Metz Magazine "Le voyage du patrimoine" - Rédacteur en chef : Christian Legay.
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Par PhilippePhilippe le 26 Novembre 2011 à 19:54
5 mois après, métissage des pavés
10 à 12 mois après - la saignée
Pour Dominique Gros, maire de Metz, "un moyen de transport, ce n'est pas un simple outil de mobilité, c'est un instrument de brassage des populations".
Autrement dit, Mettis doit servir à métisser.
Et le maire l'impose de façon autoritaire, sans aucune consultation sur les buts de cette entreprise.
Fouette cocher !
Quand on va aller d'un point à un autre avec Mettis, on va servir l'idéologie du maire. Ce conditionnement de la population est inquiétant. Même une action anodine - se déplacer dans Metz - doit être ré-expliquée à la sauce gauchiste.
Les personnes opposées à cette idéologie seront jetées dans le lac Symphonie, avec des poids attachés aux pieds. C'est la conception de la démocratie telle que vécue à Metz.
Proposition : rebaptiser Mettis, qui est un bus sur voie dédiée, non pas un instrument de brassage. Par exemple : Cardo.
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Commentaire écrit le lundi 5 septembre 2011 à 07:53:19 (lien) Séraphin C'est inacceptable ! Déjà avec le Chameau et le thème oriental "décalé" de Metz-Plage 2011 qui écrase notre culture populaire Lorraine de plus en plus baillonnée ! Vivement 2014 !
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Par PhilippePhilippe le 26 Novembre 2011 à 19:39
Places Mazelle, Camille Hocquard, porte des Allemands
Etat de la démocratie participative à Metz
Les 11 Comités de quartier ont donc été réunis à l'Hôtel de ville par Patricia Sallusti, Adjointe au maire, le 1er septembre. Plus de 100 personnes étaient présentes pendant 1 heure 30 pour écouter le constat et les propositions au sujet du fonctionnement des Comités de quartier suite à une enquête menée par des étudiants en sociologie.
Un professionnel a animé la réunion où sont intervenus Charles-Yvonnick Soucat (chef de Service), et Patricia Sallusti pour la Mairie. L'assemblée était de bonne tenue et participative.
L'enquête a été réalisée sur la base de 170 réponses au questionnaire (on ne sait pas combien ont été distribués, certainement dans les 500), et plusieurs personnes dans la salle ont expliqué qu'elles ne l'ont pas rempli car ne se sentaient pas à l'aise avec. Le débat a clairement mis en évidence une frustration des membres des Comités liée au manque de prise en compte de leurs travaux, ce qui ne ressort pas du résultat de l'enquête.
Gérard, du Comité de quartier du Sablon, a été très applaudi quand il a expliqué l'origine de cette frustration : on nous a donné une occupation, envoyé beaucoup d'invitations, fait participer à des évènements, au lieu de nous donner des responsabilités, de nous permettre de faire des choix.
Denis, du Comité de Queuleu, dit la même chose : "en 2 ans et demi, j'ai l'impression de n'avoir servi à rien". Puis il fait référence à Georges Marchais pour exprimer son ressenti : "je viens avec mes idées, vous venez avec vos réponses".
Une autre personne a ajouté par la suite : "à quoi sert un Comité de quartier ?" Je suis venu avec l'envie de travailler. Nous avons remonté beaucoup de propositions, nous n'avons pas eu de retour.
Revenant sur le questionnaire, une personne de Metz Nord - Patrotte a mis en évidence l'ambiguité des questions par des résultants contradictoires : comment se sentir impliqué à 72 % par la circulation, et seulement à 29 % par le transport collectif ? A ce sujet, je me permets une explication à l'article qui suit. Charles-Yvonnick Soucat a avancé une autre explication : les personnes sont individualistes, autrement dit n'ont pas le sens de l'intérêt général !
Répondant à toutes ces interventions, M. Soucat estime qu'elles ne sont pas justifiées, et qu'elles se réfèrent au démarrage des Comités, alors que "la situation s'est bien améliorée aujourd'hui". Gloups. Lors de la conclusion de la réunion, juste avant l'invitation au "pot et aux petits fours de l'amitié", Patricia Sallusti explicitera "l'amélioration de la situation" vue par elle et le Service de M. Soucat : la nomination d'un nouveau directeur général des services (Christophe Lafoux, depuis juin 2010) qui a "mis tout le monde au diapason" pour renforcer le dialogue avec les autres services, qui jusqu'alors ne coopéraient pas.
Dans une 2ème partie, Charles-Yvonnick Soucat a présenté la nouvelle organisation des Comités suite au bilan de l'enquête, puis le calendrier de renouvellement.
Une charte générale de tout le dispositif de démocratie participative ("de parole citoyenne") va être élaborée, ainsi qu'un guide de fonctionnement. Je n'ai pas compris si ces documents seront mis à disposition du public dans la phase de renouvellement prévue du 12 septembre au 31 octobre 2011 ? La campagne "vous avez votre mot à dire" va s'afficher, pendant cette période, sur les bus et panneaux JCDecaux, sur un triporteur qui va sillonner les rues de la ville ; des animateurs seront présents sur les marchés, les élus feront des visites individuelles à des personnes tirées au sort pour les encourager à devenir membres.
Les réactions les plus appuyées ont concerné l'objectif d'une réunion ordinaire mensuelle qui n'est pas réaliste et bien trop ambitieux. Une personne de Borny a été très applaudie quand elle a demandé que les documents soient mieux rédigés, dans un langage plus clair et plus lisible.
M. Soucat a expliqué que "la réunion ordinaire doit redevenir le pivot du Comité de quartier", il a concédé que l'enquête avait fait ressortir que le travail le plus intéressant était au sein des groupes de travail, mais il l'a qualifié "d'enfermant". Ce n'est pas très clair, car le travail en équipe projet, encouragé par ailleurs, revient à travailler en groupe hors de la réunion ordinaire.
Patricia Sallusti a invité les membres présents à renouveler leur candidature : "on espère vous retrouver nombreux à candidater !" (à postuler) ; elle s'est voulue rassurante après l'intervention d'une dame du Comité du Centre Ville qui s'inquiétait "qu'on passe à autre chose", "qu'on reprenne tout à zéro" : "il n'y a pas de rupture, mais continuité" ; "toutes les demandes en instance seront traitées".
A plusieurs reprises, des personnes ont regretté un manque d'implication de Monsieur le maire ou du 1er Adjoint, notamment à cause de leur présence trop rare lors des réunions des Comités. Ce à quoi Patricia Sallusti a répondu que la Mairie et les habitants ne souhaitent pas cette présence. Ce point a été évacué un peu rapidement.
Une dame a proposé qu'une brochure soit réalisée pour "récapituler tout ce qu'ont fait les Comités de quartier".
Un monsieur a demandé que les panneaux d'expression libre ne soient plus squattés par un professionnel organisant des spectacles, et qu'ils servent pour les comptes-rendus des Comités.
En conclusion, après quelques mots de M. Soucat expliquant que l'évolution et la réflexion ne sont pas terminées, Patricia Sallusti a présenté son équipe et lui a rendu un "hommage public", puis elle a invité tous les membres présents à prolonger leurs actions par le renouvellement de leur candidature aux Comités de quartier. Elle s'est félicité de cette "première", c'est à dire d'avoir réuni ce jour l'ensemble des Comités de quartier.
Dialogue avec un membre du Comité de quartier : bilan et perspectives
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Commentaire écrit le dimanche 4 septembre 2011 à 15:01:47 (lien) messine Bonjour Philippe, je n'ai pu participer à la réunion du 1er septembre, merci donc pour le compte-rendu. Si je comprends bien, tout va pour le mieux... Quelle débauche d'énergie et d'argent pour de piètres résultats...
Commentaire écrit le dimanche 4 septembre 2011 à 12:36:28 (lien) Philippe à Jacques et Lecteur, merci pour vos deux commentaires. Ces calculs sont intéressants et auraient dû être présentés lors de la réunion dans un souci de transparence de l'information. J'ai inséré le lien vers le témoignage de la personne membre du Comité de quartier de Magny interrogée par Emmanuel Lebeau, Conseiller Municipal d'opposition.
Commentaire écrit le dimanche 4 septembre 2011 à 04:38:45 (lien) Jacques Bonjour Philippe 11 Comités ont comptés 565 membres, tous candidats volontaires (sauf tirage au sort) 170 réponses cela fait 30% de membres soucieux d'améliorer la démarche 100 membres présents à la réunion de synthèse cela fait 18% seulement de membres encore intéressés par la démocratie participative à Metz Tout cela n'est-il pas inquiétant ? Que compte faire la municipalité pour rebondir ? Merci
Commentaire écrit le samedi 3 septembre 2011 à 14:02:01 (lien) Lecteur Un intéressant témoignage d'un membre d'un Comité de quartier est donné sur le site de Metz2014 : http://www.metz2014.com/dialogue-avec-un-membre-du-comite-de-quartier-bilan-et-perspectives-1726
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Par PhilippePhilippe le 26 Novembre 2011 à 19:34
Depuis ce matin, il n'y a plus de bus devant la gare, en prévision de travaux.
De nombreux agents orientent les clients vers les nouvelles stations de bus :
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Par PhilippePhilippe le 26 Novembre 2011 à 19:20
Réparations bâclées
Deux immeubles ont été restaurés place Saint Louis, mais ce n'est pas une réussite quand on compare à ce qu'il y avait avant :
La mansarde et les appuis de fenêtre ont disparu :
Exposition végétale
En revanche, on sait dépenser dans l'éphémère futile :
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Commentaire écrit le lundi 12 septembre 2011 à 15:34:14 (lien) Philippe au citoyen messin, je plains en effet les riverains de la place saint Louis car les animations pour bobos n'en finissent pas. C'est sans intérêt, mais coûteux et bruyant. Je ne suis bien entendu pas d'accord avec vous sur la mansarde. Croyez-vous normal qu'on puisse construire librement sur une place historique ? Que diriez-vous d'un style métal dépoli comme le parking de la place Mazelle, ça serait du plus bel effet, non ?
Commentaire écrit le lundi 12 septembre 2011 à 05:27:10 (lien) citoyen messin En tout cas je ne remercie pas la mairie de n'avoir aucunement prévenu les riverains que le montage allait durer une nuit entière, à découper de l'acier, souder, taper et autres actions bruyantes qui ont certainement empêcher les riverains de dormir, moi en tout cas ! Quant à la réhabilitation de l'immeuble, libre à son propriétaire de vouloir une mansarde ou pas non ?
Commentaire écrit le dimanche 11 septembre 2011 à 07:39:07 (lien) Philippe à Fizzy, merci pour ce commentaire. Vous avez une façon primaire de voir les choses. Si on n'est pas d'accord avec l'art imposé et largement subventionné, c'est qu'on est contre l'art et la culture ? Eh bien non. Il ne faut pas confondre arnaque et art.
Commentaire écrit le samedi 10 septembre 2011 à 18:58:40 (lien) Fizzy Si vous voulez une ville morte, sans dynamisme, sans aucune sensibilité artistique et culterelle... C'est vous que ça regarde... Vous prônez un vrai suicide social, c'est désolant...
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Par PhilippePhilippe le 26 Novembre 2011 à 19:11
La pelouse ne s'en remettra pas :
Prêt pour les semailles :
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Commentaire écrit le dimanche 11 septembre 2011 à 10:42:51 (lien) Daniel Dans Metz-Plage, Où est l'écologie, où est donc le "développement durable" dont la municipalité nous rabat les oreilles à chaque occasion ? L'eau de la piscine est-elle recyclée, comment ? Comment est-elle chauffée "écologiquement "? Comment sont véhiculées ces milliers de tonnes de sables et d'où proviennent-ils ? Est-ce écologique et conforme au développement durable de réaliser une installation EPHEMERE qui coute au contribuable 500.000 euros alors que le contribuable se trouve rançonné pour contribuer à réduire la DETTE PUBLIQUE ? Comment peut-on croire que les entreprises qui "sponsorisent" Metz-Plage le font "gratuitement sans chercher à âtre récompensées par l'octroi privilégié de marchés futurs ?
Commentaire écrit le dimanche 11 septembre 2011 à 07:59:55 (lien) Philippe à Fizzy, j'invite les Messins à se rendre compte par eux-mêmes si l'herbe a repoussé. En même temps, ils pourront témoigner de votre bonne foi. Je vois que vous avez un grand sens de l'écologie : "ce que je fais n'est pas grave, il y a bien pire ailleurs". Si j'ai bien compris, pour vous, le gazon du plan d'eau n'est pas important et ne mérite pas qu'on le respecte ? Pas plus d'ailleurs que tous ceux qui triment pour l'entretenir ? Votre petit plaisir de l'été aura saccagé la belle herbe du plan d'eau. Pour un caprice.
Commentaire écrit le samedi 10 septembre 2011 à 18:56:23 (lien) Fizzy Sachez que la pelouse a déjà bien repoussée... Pourquoi ne pas faire un article intelligent sur tout ce qui est réellement un danger pour la planète ? On ne peut pas vraiment dire que cette pelouse est une catastrophe écologique majeure... Sinon, je vous conseille de contacter immédiatement Greenpeace... Quant à Timothée, sachez que j'ai fait partie des nombreux vacanciers qui était présents les jours de grisaille. Et toc ! Je réitererai mon slogan : vive Metz Plage !
Commentaire écrit le dimanche 4 septembre 2011 à 06:17:42 (lien) Timothée 500.000 euros ont été dépensés pour 10 jours de plein soleil où les Messins, les visiteurs ont pu profiter de Metz-Plage. Quel désastre à présent devant ces terrains du Plan d'eau de Metz. Est-ce une préfiguration des Finances de la Ville de Metz à la fin du mandat de la municipalité en 2014 ?
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Par PhilippePhilippe le 26 Novembre 2011 à 19:01
Retour sur la leçon 3, avec Chesterton in Hérétiques :
Photo : une des oeuvres de Christian Lapie dans le cadre de "L'art dans les jardins".
Le meilleur moyen pour un homme d'éprouver sa faculté de s'accommoder à la diversité commune des humains serait de descendre par la cheminée dans une maison choisie au hasard et de s'arranger de son mieux avec les habitants. C'est là essentiellement ce que chacun de nous a fait le jour de sa naissance. Telle est, en effet, la sublime et particulière aventure de la famille. C'est une aventure parce qu'elle est un coup de dés. C'est une aventure parce qu'elle mérite tous les reproches de ses ennemis. C'est une aventure parce qu'elle est arbitraire. C'est une aventure parce qu'elle existe naturellement. Quand vous avez des groupes d'hommes constitués par un choix rationnel, vous avez une atmosphère spéciale, une atmosphère de secte. C'est quand vous avez des groupes d'hommes constitués sans choix rationnel que vous avez des hommes. Alors, l'élément d'aventure commence à exister, car une aventure est en soi une chose qui vient à nous. C'est une chose qui nous choisit et non pas une chose que nous choisissons. (...) Si nous voulons que la vie soit un système, c'est là un inconvénient ; mais si nous voulons qu'elle soit un drame, c'est là un point essentiel. (...) Un homme dirige bien des choses dans sa vie ; il peut en diriger un nombre suffisant pour devenir le héros d'un roman. Mais s'il pouvait les diriger toutes, il deviendrait un tel héros qu'il n'y aurait plus de roman.
Photo : bulles de la fête foraine, ancienne place Royale, dans le cadre des fêtes de la Mirabelle.
Et la raison pour laquelle la vie des riches est au fond si plate et si dépourvue d'évènements, c'est simplement qu'ils peuvent choisir les évènements. Les riches s'ennuient parce qu'ils sont omnipotents. Ils sont incapables de goûter l'aventure parce qu'ils la créent eux-mêmes. Ce qui rend la vie romanesque et pleine de possibilités ardentes, c'est l'existence de ces grandes limitations naturelles qui nous forcent tous à subir les évènements que nous n'aimons pas et que nous n'attendons pas. C'est en vain que nos contemporains dédaigneux parlent d'avoir à vivre dans des milieux antipathiques. Etre mêlé à une aventure, c'est être dans un milieu antipathique. Etre né dans ce monde, c'est être né dans un milieu antipathique, et par conséquent être né dans une aventure. De toutes ces grandes limitations et de ces cadres qui façonnent et créent la poésie et la variété de la vie, la famille est la plus définie et la plus importante. Ainsi est-elle incomprise des modernes qui s'imaginent que le roman pourrait atteindre son apogée dans un état absolu de ce qu'ils appellent liberté. Ils pensent que si un homme faisait un geste et que le soleil tombât du ciel, il réaliserait une action étonnante et romanesque. Mais ce qu'il y a de réellement étonnant et romanesque dans le soleil, c'est qu'il ne tombe pas du ciel. Ils cherchent sous toute espèce de forme un monde sans limitations, c'est-à-dire un monde sans contours, c'est-à-dire un monde sans forme. Il n'y a rien de plus bas que cette infinité. Ils disent qu'ils désirent être aussi forts que l'univers, mais en vérité ils désirent que l'univers entier soit aussi faible qu'eux.
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Par PhilippePhilippe le 12 Novembre 2011 à 19:31
Chapelle de la crypte de la cathédrale
Il est arrivé quelquefois dans l'histoire - peu souvent - qu'une société humaine s'exprimât tout entière en quelques monuments parfaits et privilégiés, qu'elle sût faire tenir en des oeuvres léguées aux générations futures tout ce qu'elle portait en soi de vigueur créatrice, de spiritualité profonde, de possibilités techniques et de talents. De telles fleurs ne jaillissent et n'atteignent à leur épanouissement que lorsque la sève est pure et abondante, c'est-à-dire lorsque la société est féconde, harmonieuse, et qu'il existe dans sa masse cet instinct de création, cette ferveur spirituelle qui, portant l'homme mortel au-dessus de lui-même, le poussent à s'éterniser. De telles oeuvres ne naissent point par hasard, mais des patiences obscures et des grandes espérances, en un moment favorable du temps. Aussi marquent-elles le point culminant de la courbe que décrivent les sociétés humaines ; ce sont fleurs brèves de perfection.
A travers elles, c'est toute la civilisation qui les a créées qui se laisse comprendre. (...) Le Moyen Age occidental a possédé, lui aussi, son oeuvre représentative. Il s'y est même exprimé avec une plénitude qui ne fut guère nulle part, ni en nulle époque, égalée. Pour lui, la fleur parfaite se nomme la Cathédrale. (...)
Ce que fut la naissance, l'épanouissement de cet art chrétien durant les trois siècles qui commencèrent en 1050, on a peine à s'en rendre compte et on en demeure stupéfait. En aucun temps, aucune partie du monde a-t-elle jamais montré une fécondité si prodigieuse ? Partout, dans tous les pays où l'Eglise catholique guidait les hommes, une émulation joyeuse, une fièvre de création jeta les travailleurs sur les saints chantiers.
De cette fécondité admirable, à qui faut-il attribuer le mérite ? Elle participe, il est certain, à la fécondité générale caractéristique du Moyen Age occidental durant ses trois siècles de gloire. La France, qui tenait alors le premier rang parmi les nations, se trouva occuper, tout naturellement, dans cet immense effort de création, une place à nulle autre pareille : c'est sur son sol que l'art roman dressa ses plus solides chefs-d'oeuvre, de son sol aussi que l'invention gothique partit à la conquête du monde. Mais cette France créatrice était chrétienne ; cet effort créateur partout manifesté à travers les provinces de l'Occident, c'était la foi chrétienne qui l'ordonnait et lui conférait son vrai sens. la grande inspiratrice de toute cette entreprise, le guide qui indiqua aux artistes leur but et bien souvent leurs méthodes, ce fut l'Eglise ; on ne saurait trop marquer gratitude à celle qui, pour louer son Dieu, a proclamé et fait reconnaître par les hommes "la valeur unique de l'art" (Jacques Maritain).
Le roman fut le premier témoin de l'art médiéval en sa grandeur. (...) Profondément religieuse, cette architecture en quelque sorte horizontale, fait penser à la méditation silencieuse d'un moine ; elle correspond à une spiritualité tout intérieure et dont la vertu dominante est la foi. Si cet art se trouva dépassé, ce ne fut point parce qu'il avait échoué dans ses tentatives, mais parce que, techniquement, l'effort qu'il avait poursuivi avait préparé les hommes à trouver des solutions neuves, et aussi parce que dans sa retenue, il ne correspondait plus à l'élan d'une Chrétienté en pleine force, sûre de soi, et qui voulait exprimer dans la pierre sa vertu de prédilection : l'espérance, qui porte au-dessus de lui-même en le haussant vers Dieu.
A qui, debout dans quelqu'une des grandes nefs gothiques, se laisse pénétrer par l'ambiance du lieu, deux impressions s'imposent tout à la fois : sensations physiques et émotions spirituelles. Suggestion puissante de l'essor vertical des lignes, pénétration, enveloppement par la clarté : nul ne peut s'empêcher de les subir. (...)
Si les maîtres d'oeuvre des cathédrales n'ont été - du moins la grande majorité d'entre eux, - certainement pas mus par des intentions mystiques, il n'est pas sûr qu'ils aient consciemment voulu faire du beau. Et cependant parce qu'en eux circulait la sève de la foi et de l'espérance chrétiennes, ils ont naturellement fait du beau, du grand, du spirituel. (...)
Cet art, d'une ambition surhumaine, demeure profondément humain ; rien n'y atteint au colossal, à la démesure qu'on voit dans les temples romains de la décadence. De même que la sculpture de la cathédrale gothique restera liée à l'homme, à sa vie, aux apparences qui lui sont familières, son architecture même conservait la mesure humaine, ce qu'on peut constater en observant que les portes, les galeries de service, les balustrades d'appui, les marches d'escalier sont à l'échelle de l'homme ; conçues en fonction de lui. N'est-ce pas le profond humanisme de la doctrine thomiste qui se trouve rejoint ?
Daniel-Rops
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Par PhilippePhilippe le 12 Novembre 2011 à 19:28
On a le notre boulevard Paixhans :
1 point, 45 euros !
Proposition : développer un limiteur qui prend en compte la vitesse autorisée.
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Par PhilippePhilippe le 12 Novembre 2011 à 19:17
Information aux riverains :
Proposition : faire travailler le Comité de quartier sur ce genre de document.
Par exemple, il manque une légende à la carte : tracés vert, jaune, orange, violet, bleu ? Il aurait aussi été utile d'ajouter une astérisque après "à certains moments de la journée" pour renvoyer aux horaires d'ouverture des contre-allées Winston Churchill et Robert Schuman, qui sont inscrits dans un encadré en bas de page. "La venue de METTIS" : tout le monde ne comprend pas ce terme qui n'est pas explicite. Pourquoi avoir réservé exclusivement aux bus les rues Haute-Pierre (qui n'est pas sur la carte), Winston Churchill et l'avenue Robert Schuman ?
Depuis longtemps, les membres des Comités de quartier ont demandé à voir un projet de plan de circulation de Metz comprenant le tracé du nouveau transport en commun, mais je n'ai encore jamais rien vu à ce jour.
Sur le fond, pourquoi imposer aux voitures de passer par la rue Dupont-des-Loges (dont les travaux viennent de se terminer) et non pas par la contre-allée Robert Schuman de la même façon ? Comment circuler en voiture depuis le bas de la rue du juge Pierre Michel jusqu'à le rue du Coëtlosquet ?
Comment se fait-il qu'on continue à faire circuler de gros bus doubles dans les rues piétonnes bondées ? Oui à de petits bus pour personnes âgées ou handicapées !
Travaux rue du Coëtlosquet - rue Dupont-des-Loges
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Commentaire écrit le dimanche 4 septembre 2011 à 10:39:35 (lien) Philippe à Montignienne : là, je n'ai pas de réponse :-)
Commentaire écrit le samedi 20 août 2011 à 06:21:42 (lien) Une Montignienne Monsieur, Vous avez raison. Vos paroles évangélique guériront le monde, les enfants comme les adultes d'une maladie devenu de plus en plus vorace. Nous devrions tous abandonner nos biens matérialistes, tel que les véhicules de transport car c'est une arme du diable, y compris le train, le tram, le bus. Ne respirez plus ! Ne mangez plus ! ne serrez plus la main… rien de radical non. Vie trépidante ? Surtout pas !! je suis convaincu que vos paroles sont de bonne augures et pleines de bon sens. Merci monsieur, pour vos conseils qui illuminent la population de Metz. Votre blog est une fondation de "Jésus Camp " ? Surtout ne le dite pas ! Un jour, Je suis certain que face à la maladie ou vos proches, par chance et je reprend vos mots "valeurs saines d'équilibre familial, de travail bien fait, de prière" vous sauverons à coup sûre. Et puis pourquoi bavasser, vous avez réponse à tout car certainement vous avez également la visite divine afin de prêcher la bonne parole au peuple tel un Moïse des temps modernes. Encore merci pour cette belle leçon, Bien à vous (adieu)
Commentaire écrit le mardi 16 août 2011 à 17:05:35 (lien) Philippe à Montignienne : merci pour ce commentaire. Le pire à éviter est de vivre à crédit, ou au dessus de ses moyens, à toute berzingue, on sait où ça mène : à la perte de liberté. Ne pouvons-nous tout simplement revenir à des choses et à des relations belles et durables, construites patiemment ? L'augmentation du nombre de cancers ne doit pas uniquement être combattue par la recherche, mais également par un retour à des valeurs saines d'équilibre familial, de travail bien fait, de prière. La vie trépidante, individualiste, matérialiste ne rend pas heureux et peut détruire la santé, physique, mais aussi celle de l'âme.
Commentaire écrit le vendredi 5 août 2011 à 08:50:03 (lien) Montignienne En revanche, il me semble que des problèmes bien plus importants au niveau de la santé public tel que cancer de la femme ou de l'homme par exemple, mérite une priorité absolue. Pourquoi ne pas investir plus d'argent dans la recherche ? L'état comme les mairies pourraient consacré, l'année prochaine, d'importants dons et réduire "un peu" leurs budgets travaux public. Réaliser toujours plus : des ronds points ou s'attacher aux travaux "virtuels" d'une ville déjà lourdement munie avec le nouveau Pompidou II et bien d'autres travaux réalisés. Trop capricieux tout cela voir même trop égoïste. Assez svp ! Une Montignienne
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Par PhilippePhilippe le 12 Novembre 2011 à 19:03
100 pages de bilan en quelques lignes
Drapeau de la base aérienne 128, suivi par celui du 40ème régiment de transmission de Thionville :
Remise de décorations, ici par le général de corps d'armée Gérard Deanaz à un lieutenant-colonel de Gendarmerie :
Défilé militaire :
Blindé AMX10RC du 3ème régiment de Hussards :
Minute de silence en hommage aux cinq soldats tombés en Afghanistan :
Musique militaire :
Cocktail :
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Commentaire écrit le mardi 16 août 2011 à 17:19:37 (lien) Philippe à Noémie : le peuple, c'est nous tous, il y a même des VIP qui ont versé leur sang, comme le roi Louis XVI. Les morts des guerres ne peuvent participer aux banquets, c'est triste en effet. C'était le sens de la minute de silence demandée en hommage aux soldats morts récemment.
Commentaire écrit le dimanche 31 juillet 2011 à 14:56:39 (lien) Noémie Merci d'avoir publié l'invitation à la Garden-Party du 14 juillet Messin. Finalement à Metz aussi cette fête populaire conduit à exclure le peuple qui a versé son sang dans les guerres des banquets républicains réservés aux VIP... C'est bien triste !
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Par PhilippePhilippe le 12 Novembre 2011 à 18:03
Caliquots de René Darbois à la poubelle
Des graffeurs ont habillé le mur de couleurs
Les "Monumentoiles" PVC du quai des Régates
J'aimerais bien savoir comment sont recyclées toutes ces bâches en PVC ?
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